Diplômé et autodidacte : convergence et divergence
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Diplômé et autodidacte : convergence et divergence

Les convergences entre diplômé et autodidacte

La compétence dans le monde de l’emploi aujourd’hui prône sur toute autre chose. On en vient tout d’abord à chercher à être informé sur qui votre savoir-faire et vos potentialités avant même de songer à votre parcours académique et dans une moindre mesure professionnel. Du moment que l’autodidacte a développé de lui-même en suivant des formations çà et là sur internet et dans son entourage, la capacité et a acquis la compétence qu’aurait apprise le diplômé d’une école reconnue, les deux sont mis en entreprise au même pied et libre choix est donné à chacun de se démarquer en faisant valoir ses capacités sur le plan pratique. Au même titre que l’employé diplômé pourrait mieux se démarquer, au même titre l’autodidacte a également toutes ses chances de se démarquer de manière pratique. Et la seule chose que l’entreprise demande est la production des résultats, du moment que les résultats sont pertinents, ne l’engage plus quelle serait le bagage intellectuel ou académique de celui qui les aurait produit.

Les points de divergence entre diplômé et autodidacte

La grande différence qui est présente entre autodidacte et diplômé est que, le premier s’est formé à un métier dans le tas tandis que le second a suivi une formation académique complète pour exercer ledit métier. De ce fait, dans certains cadres d’entreprises, les autodidactes sont vus comme illégitimes, usurpant une place dont ils ont certes la compétence mais pas la qualité pour l’occuper. Ceci très souvent joue en défaveur de l’autodidacte en ce sens qu’il lui est souvent difficile d’évoluer dans la hiérarchie, destiné à occuper pendant très longtemps le même poste. Quand bien même celui-ci est promu, il est très souvent regardé d’un mauvais œil par ses collaborateurs diplômés.

D’un autre côté, l’autodidacte, possède une grande capacité d’adaptation et de flexibilité, pouvant sortir le meilleur de toute situation, pouvant facilement apprendre et relever de nouveaux défis ce qui lui permet d’attirer la sympathie de sa hiérarchie. Ceci n’est pas forcément le cas du diplômé qui a été formé à quelque chose de précis et qui peut souvent avoir du mal à sortir de son contexte de prédilection.

Autodidacte, diplômé : qui choisir ?

A la question, une décision tranchée ne saurait être prise. Chacun des profils possède ses qualités et ses défauts. C’est à chaque entreprise selon ses besoins ponctuels qui saurait selon le profil de chacun celui qui est le mieux indiqué pour un poste lambda. Toutefois, l’autodidacte peut s’avérer être excellent dans des travaux purement pratiques nécessitant une forte capacité d’adaptation tandis que le diplômé lui, excellera préférentiellement dans des fonctions de manager pour mener l’équipe vers une direction ou vers l’objectif que s’est fixé l’entreprise, avec le besoin alors de se faire accompagner de l’autodidacte pour mener à bien la mission globale.