Méthode waterfall ou agile : laquelle choisir ?

Que ce soit avec la méthode wterfall ou la méthode agile, vous trouverez des avantages d’une part et des inconvénients de l’autre. Ce qui est clair est que ces deux méthodes permettent de développer différents projets. Elles sont donc l’une comme l’autre adaptées pour des besoins précis. La méthode waterfall est très rigide et n’admet qu’une faible marge d’erreur, cependant en cas de modification au cours du projet, le processus peut être très long. Pourtant avec les méthodes agiles, des modifications peuvent intervenir à tout moment malgré les risques d’erreur. Pour un projet dont le résultat final est connu d’avance, vous n’opterez certainement pas pour la même méthodologie que cette utilisée pour un projet aux étapes progressives.

La méthode waterfall les points positifs

La méthode waterfall a longuement fait ses preuves dans le domaine de la conception. Elle existe depuis les années 70 et a été utilisé pour la réalisation de nombreux projets. Elle est structurée en plusieurs étapes à savoir : l’analyse des besoins, le montage du cahier de charges, l’établissement du budget selon des échéances, l’étape du développement, le stage des recettes et enfin la maintenance.  Cette approche est très sollicitée pour la mise en place de petits projets en raison de ses performances. Sa structuration en cascade permet de créer un produit optimal grâce à un suivi minutieux par étapes. Cette méthode est d’autant plus intéressante qu’elle permet une analyse claire et concise des besoins du client et une budgétisation claire.

Les difficultés de la méthode waterfall

La méthode waterfall ou en cascade a un mode de fonctionnement assez complexe. En effet les tapes de réalisation dépendent les unes des autres, d’où la rigidité. Lorsqu’une étape est faussée, la suivante l’est automatiquement. Étant donné que le montage d’un projet se fait graduellement, il peut arriver que certaines données soient modifiées. À ce moment, il sera difficile de réagir avec cette méthode étant donné qu’elle n’offre aucune flexibilité. Cette méthode ne permet donc pas de faire face aux contraintes économiques et à l’évolution du marché. En cas d’ajustement, il sera assez pénible d’apporter des modifications.

Les méthodes agiles, une grande flexibilité offerte

Elles ont été implémentées au cours des années 80-90 pour combler les manquements de la méthode waterfall jugée trop rigide. Les plus connues sont la méthode kanban (lean) et la méthode Scrum. Elles fonctionnent avec la même méthodologie et selon le même cheminement. Ces méthodes mettent en avant la planification qui permet d’identifier les tâches prioritaires, l’itération ainsi que la livraison. Les différentes itérations sont des étapes de développement très précises et qui sont soumises à des délais de rigueur. Ceci dit, au cours de la réalisation d’un projet, il est possible de réévaluer certains points et de les améliorer en cas de besoin.

L’utilisation des méthodes agiles est très flexible car à tout moment, il est possible de recourir au client et d’apporter des ajustements. La communication est privilégiée, laissant ainsi la possibilité aux parties en présence de se prononcer sur les différentes étapes. En cas de modification en cours de projet, l’équipe ne fait pas face aux lenteurs ni aux grosses dépenses.

Les risques liés à l’adoption de la méthode agile

Malgré sa très grande souplesse, cette méthode présente un risque énorme. Étant donné qu’elle fonctionne avec plusieurs sessions, la marge d’erreur est assez élevée. En cas de modification, les changements apportés peuvent apporter de profondes modifications à la structure de base du produit. En effet, toute modification effectuée engendre un nouveau test. En cas d’erreur, le produit final peut présenter de nombreux bugs dont la correction va rallonger l’itération. Ceci dit, cette méthode n’est pas la meilleure option lorsque le projet mis en marche a déjà une finalité précise. Car à tout moment les résultats peuvent être modifiés. Pour que les objectifs finaux soient atteints, il faudrait qu’aucune modification ne soit faite, ce qui est quasi impossible.